Hellblazer Rebirth
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Hellblazer Rebirth

the-hellblazer-rebirthThe Hellblazer… De tout temps cette appellation sonnait à mes oreilles comme le doux son d’une lecture attendue. Avide de magie et de réponse, j’étais passionné par les pérégrinations de ce bon vieux John Constantine et curieux de voir à quel point il pouvait entuber ses différentes rencontres et se foutre dans la merde de manière toujours graduelle.

Puis vinrent les New 52 et l’annonce d’une série Constantine. L’envie et la curiosité me rongeaient tandis que je ne pouvais me contenir de savoir ce que ce personnage que j’aimais tant était devenu dans ce semi-nouvel univers.

Je ne cacherai pas que la déception fut lourde. Pas au point de cracher entièrement dessus, car, tel un junkie qui remplacerait sa dose par n’importe quoi, refrénant son envie, je fis de même.

Vint ensuite le DC YOU et l’annonce d’une série Constantine : The Hellblazer.

3The Hellblazer… L’appellation était bien là, et avec elle le mince espoir de retrouver ce que l’on avait été forcé de quitter.

Le plaisir refaisait surface au fil des treize numéros, mais sans jamais avoir réussi à refaire décoller la passion pour le personnage.

Mais je ne me plaindrai pas. D’autres personnages n’ont pas eu cette chance. Oui, cette chance de se voir attribuer une troisième série, lors d’un troisième relaunch.

1Sans doute les deux précédentes séries n’étaient elles pas si mauvaise, mais, fidèle ami fan de John, rassurez-vous, The Hellblazer est dans la place et DC Rebirth avec elle !

The Hellblazer : Rebirth 1 donc, écrit par Simon Oliver et dessiné par Moritat n’a rien d’un blockbuster comiquiesque [Et si l’envie de me faire remarquer que ce mot n’existait pas vous venait, permettez moi de citer ce grand monsieur qu’est John Loque : « NE ME DITES PAS QUE JE NE PEUX PAS FAIRE QUELQUE CHOSE ! »]

4En effet, John Constantine à toujours été un personnage de niche, tout comme le serait un certain Lobo.

Tout d’abord exclusif au label Vertigo de DC, il ne fit son apparition avérée que via le New 52, et la Justice League Dark, dans l’univers super-héroïque classique de la Distinguée Concurrence.

C’est donc là que se posera la problématique du lecteur. Ceux ayant découvert et aimé le personnage grâce à la série Constantine du New 52 et Constantine : The Hellblazer du DC You risquent d’être perdus et déçus par ce numéro.

En revanche, le public de longue date qui espérait un retour aux sources va être servi. Même s’il ne s’agit que d’un numéro One-shot servant à introduire la nouvelle série du même nom, le simple espoir que nous offre ce numéro suffira à les ravir.

5Sans dévoiler l’intrigue, je dirais simplement que John est de retour à Londres et qu’il est bien décidé à mettre un terme à la malédiction qui plane sur lui et qui l’empêche de rester dans sa ville adorée.

Réussira-t-il ? Je vous laisse le découvrir par vous-même. Le numéro est déjà disponible en numérique et dans toute les bonnes crèmeries.

Pour moi en tout cas, c’est un coup de cœur !

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