Ant-Man #1
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Ant-Man #1

Après Ant-Man, le film, intéressons-nous à Ant-Man, le magazine, publié par notre éditeur Marvel national, Panini.

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Pour commencer, disons que le timing est bon car cohérent avec la sortie du film, ce même film, chroniqué excellemment chez nous (sic!), et qui m’a donné envie d’acheter le magazine. CQFD.

Le magazine, donc, est de bonne facture, papier brillant d’assez bon grammage et couverture souple (un peu fine à mon goût). En fin de magazine sont publiées les couvertures variantes du numéro un et un petit explicatif de la carrière de Scott Lang en tant que Ant-Man. Bien.

 

Niveau contenu, on a droit aux deux premiers épisodes de la série régulière Ant-Man (2015) et d’un épisode one-shot d’Iron Man. De 2010. Soit cinq ans avant les faits se déroulant dans la série principale. D’où ma question : mais qu’est-ce que ça vient foutre là? Si ce n’est pas une manipulation éhontée de Panini pour augmenter sa pagination, monter les prix, et nous fourguer du matériel dont ils ne savent pas quoi faire, je veux bien que le responsable éditorial vienne me l’expliquer…

 

Concernant ce qui nous intéresse, soit la série Ant-Man, numéros U.S 1 et 2, je retrouve un peu les sentiments ressentis lors du film : je m’attendais à bien pire, et termine la lecture en ayant apprécié mon moment de lecture. Nous n’avons pas affaire qu’à une série censée être dérivée d’un film, mais à un comics de bonne facture.

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Le scénario de Nick Spencer porte la série de façon fine et intelligente, et Scott Lang, malgré son désir d’être un héros, vacille en permanence sur la ligne entre le bien et le mal. Ce trait de caractère le rend, de fait, beaucoup plus humain et accessible, le rapprochant du lecteur. En effet, un vol sans victime, de biens acquis frauduleusement, est-il un vol? La fin justifie-t-elle les moyens lorsque sa position sociale et le bien-être de sa fille sont en jeu? On flirte donc entre la crapule et l’homme (pas le héros) qui veut faire le bien et être un modèle, les méchants n’étant pas toujours ceux que l’on croit et se cachant derrière le masque de la mesquinerie ordinaire.

 

Le dessin de Ramon Rosanas s’adapte sans difficulté au scénario, par un trait simple et un encrage assez sombre, donnant au tout une dimension “pulp’s” agréable qui contribue à ancrer cette série dans le monde réel.

 

Par contre, il est hallucinant de trouver des fautes d’orthographe dans une publication d’un gros éditeur de B.D. J’en ai repéré deux ou trois tout au long du volume, ce qui n’est pas énorme en soi, mais qui laisse penser que Panini n’accorde pas à cette revue toute l’attention nécessaire. J’attends de voir l’évolution, mais je ne suis pas optimiste concernant la pérennisation de la revue, surtout avec l’arrivée de “Secret Wars”.

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Ant-Man, le magazine, est donc, tout comme le film, une bonne surprise. Le personnage principal est attachant dans son rôle de paumé tentant de s’en sortir en utilisant les moyens qui lui semblent les moins pires. Zappez l’histoire inutile d’Iron Man et vous terminerez le magazine en attendant la suite avec impatience.

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